Histoire du Collège

Histoire du Collège : 6ème partie

Publié le samedi 21 juin 2014 14:22 - Mis à jour le samedi 21 juin 2014 14:22

Par M. Deneuve

A mon arrivée au Collège Georges Cuvier, des traces de l’occupation allemande existaient encore dans les caves du bâtiment principal, signes de l’établissement d’un régiment : inscriptions sur les murs, cave à cidre, douches.
M. Bégué , habitant actuellement à Gap, a été élève au Collège-Lycée pendant les années 1942-1943.

Voici la lettre envoyée ce 12 septembre 2012 à Mme La Principale.

  • Pendant les années 1942 et 1943, étant élève dans votre lycée, qui à l’époque, appelé collège, allait de la 6ème à la terminale, je suivais dans le cadre des travaux manuels, remplacés depuis par la "Technologie’", des cours de travail du bois dispensé par un artisan, dont j’aimerais, si les archives de l’établissement le permettent, retrouver son nom.
  • Partant des restes du plancher du casino détruit, nous devions tailler des pièces de bois d’environ 400 x 25 x 40, soigneusement mises à l’équerre et rabotées, qu’il fallait couper en deux,puis réunir par des assemblages divers, partant du simple mi-bois droit, au plus difficile, à double queue d’aronde que personne n’atteignais jamais ! . Outillage entièrement manuel évidemment.
  • Arrivé à la retraite, j’ai réussi à reconstituer ce dernier assemblage, et cela m’a donné envie de retrouver le nom de ce formateur capable de donner le goût du travail bien fait. La collection des modèles d’assemblage existe peut-être encore dans un recoin de l’établissement.

A la lecture de cette lettre, on se pose la question de la date de destruction du Casino par les forces armées occupantes.

Je ne résiste pas à l’envie d’imager les assemblages dont parle M. Bégué.

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai eu l’occasion d’observer cette maquette des divers assemblages et d’utiliser certains outils et établis de l’époque.

Cette dernière a été donné en cadeau pour la retraite d’une personne dont nous reparlerons plus tard.

Contacté de nouveau M. Bégué développe sa scolarité à Fécamp.
Voici l’intégralité de son récit ponctué de notes d’humour.

(voir pièce jointe)

Encore un cliché de classe laissé à votre perspicacité.

Un petit garçon sur la droite de la maîtresse est très reconnaissable.

Et la petite fille en blouse à carreaux et en pantalon à la gauche de la maîtresse.

Nous sommes en 1964-65. Le collège abritait deux classes primaires dans des préfabriqués.

Pièces jointes

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